Surprenante découverte de magasins dans Prague : des associations d’univers produits très différents, voire invraisemblables !
Le coffee shop Tchibo, avec son comptoir et son espace consommation de café moulu sur place + , propose également… de la lingerie et des chemises pour homme
Le schéma d’implantation du magasin est peu compréhensible :
- la vitrine lingerie cache le comptoir café
- les 3/4 du magasin sont organisés autour de l’univers café avec machines et autres accessoires en îlots centraux + les comptoirs de consommation en périphérie
- la lingerie et les chemises pour homme sont au fond du magasin sans aucun lien avec l’univers, comme si le responsable du magasin avait juste voulu remplir l’espace vide
Juste à droite de Tchibo, en plein centre commercial Palladium (en centre ville), vous trouvez… une poissonnerie et ses étals de poissons entiers sur glace ! Bien que ce soit au même niveau inférieur que le supermarché, cette proximité dénote totalement car l’espace des commerces de bouche n’est ni clairement délimité, ni théâtralisé par rapport aux autres commerces textile et produits culturels.
Le centre commercial s’adresse alors à deux types de shoppers bien distincts : celui qui fait son shopping ou flâne dans le centre et celui qui vient faire ses courses alimentaires. Sachant que le centre se situe en plein centre ville, cela m’étonnerait qu’il y ait beaucoup d’achats alimentaires impulsifs.
Autre incongruité dans le centre historique de Prague : le fish pédicure dans un lieu de vente à emporter !
Outre le manque de spécificité des spécialités culinaires proposées, on peut voir des personnes se faire masser derrière le comptoir de vente, et le summum réside dans ces bacs de pédicure avec mini poissons en vitrine. Effet repoussoir garanti et pourtant, des touristes sont en pleine séance ! Je n’ose imaginer les conditions d’hygiène pour la partie alimentaire…
Mon dernier constat porte sur la déferlante des franchises internationales en centre ville : je déplore fortement que les rues commerçantes n’aient plus aucune singularité ni authenticité !
Bien à vous,
Julie Hermann