Dans le quartier ultra dynamique de Carnaby à Londres, une boutique émerge par sa théâtralisation originale : Descente.
Créée il y a plus de 80 ans au Japon, cette marque est spécialisée en vêtements de glisse ultra technique ; historiquement dans le ski alpin – d’où son nom et son logo signifiant les 3 techniques de descente – la gamme s’est étendue aux sports de vitesse puis au lifestyle en 2011.
L’unique boutique à Londres (les autres sont au Japon et en Corée du Sud) retranscrit parfaitement son expertise technique avec une ambiance très épurée et design.
Le choix de présenter très peu de modèles dans la première partie de la boutique attire les shoppers depuis la rue piétonne. Les mannequins ‘encapsulés’ participent à cette impression diffuse d’être entré dans un espace temps futuriste.
L’espace au fond de la boutique est encore plus grandiose avec ce portant central et les codes bi-coloriels ; le jaune éclatant cristallise l’attention dans cet agencement ultra sobre à l’éclairage très travaillé.
L’espace Femmes du rdc est construit sur le même concept : quelques modèles sélectionnés et une dynamisation de leur présentation via les nombreux écrans. Ici, ce sont les vêtements oranges qui aimantent le shopper.
Le seul bémol est le manque de communication sur la marque et son historique. C’est seulement en recherchant sur le net que j’ai trouvé ces informations.
Étonnamment peu de supports digitalisés à destination des shoppers. Après discussion avec un vendeur, c’est une stratégie de la marque pour mettre l’accent sur l’expertise de l’équipe de conseillers.
Le shopper découvre ainsi toute la performance des gammes produits sans être bombardé de supports merchandising sur la technicité des vêtements… un protocole de vente pertinent pour personnaliser le conseil et élargir les cibles vs une offre niche pour sports extrêmes.
Un concept de boutique très typé ayant une stratégie d’implantation de l’offre en parfaite cohérence avec le positionnement de la marque. Le mix-retail est verrouillé, l’expérience shopper immersive.
Bien à vous,
Julie Hermann
