Le marché de San Miguel, rénové il y a plus de 10 ans, est devenu le 1er marché gastronomique de Madrid. Grâce à sa structure métallique d’origine du XXème siècle, l’espace est extrêmement ajouré et a conservé tout son charme authentique.
Étendu sur 1200m2, il contient 23 étals fixes et 6 stands mobiles et accueille jusqu’à 10 millions de visiteurs par an.
Ce marché unique a de quoi ravir tous les palais, proposant des produits autant salés – tapas, saucissons, olives, jambons, etc. – que sucrés – fruits, pâtisseries, gaufres et autres spécialités à profusion.
Chaque stand a une manière propre de valoriser son offre avec une théâtralisation très travaillée :
- Telles les pyramides de brochettes d’olives garnies
- Ou celles sculpturales des fruits, agrémentées de mini-salades pour la décoration
- Les tartines ultra généreuses de mozzarella
- Les déclinaisons colorielles des toasts de crabe sur pain aromatisé
- Quelques mini-assiettes de croquetas sous cloche
- Ou encore les cornets de mini saucissons ou effiloché de jamón
Nous vous laissons déambuler à travers tous ces stands via les photos qui suivent.
A l’inverse, on trouve également une massification osée avec un quart de bœuf en vitrine du corner boucherie.
Au-delà de la présentation ultra-esthétique de tous les produits, les stands eux-mêmes sont très bien agencés.
Les matériaux sont franchement qualitatifs comme ce bloc de marbre de la boucherie, mi poli, mi brut au niveau de l’encaissement.
Chaque stand bénéficie d’une décoration murale également personnalisée, A l’arrière on aperçoit des cadres avec des fruits séchés sous verre, des jarres d’olives / ail / piments et cagettes de légumes, toutes très colorées et surtout appétissantes.
Vous remarquerez que tous ces décors sont magnifiés par un éclairage directionnel ou rétro-éclairé.
Comme le veut la tradition espagnole avec ses restaurants à tapas, le marché propose des endroits de restauration pour pouvoir déguster des empanadas, des bouchées de crabes, du saucisson et évidement du jamón ibérique.
Ces espaces de restauration sur place sont avec des tables hautes en marbre ou pierre. Leur agencement au cœur du marché est ingénieux : il suggère d’acheter sans tarder pour déguster ces spécialités à toute heure de la journée.
Certes, c’est surtout visité par des touristes mais nous avons pu voir des locaux en profiter aussi. Car plusieurs bars et un stand café sont bien sûr présents pour répondre ou susciter toutes les envies.
Nous poursuivons la visite retail madrilène avec la boutique Sweet Pirate qui se démarque par son atmosphère surprenante. Nous entrons sans transition dans un univers de pirates qui propose de la vente de confiserie au détail.
Les chalands sont plongés dans un monde fantastique, atypique et original. Un monde qui pourrait être assimilé à l’univers de Peter Pan, dans lequel l’adulte autant que l’enfant peut s’immerger. Tout ça renforcé avec un éclairage très tamisé qui rappelle l’intérieur d’un bateau.
Quasi tous les bonbons sont de taille exagérément démesurée. Ils sont agencés dans des tonneaux alignés qui rappellent les cales d’un bateau pirate.
La majorité des confiserie est bien présentée, l’empilement est plutôt esthétique. En revanche on a été bien en peine de trouver le lien entre les bonbons et cette thématique !
Pour finir, voici deux autres vitrines qui ont attirées notre attention :
En commençant par cette poupée d’une vitrine de charcuterie, toute vêtue de jamón ibérique pour représenter une danseuse flamenco.
Et comme toutes les grandes villes européennes, Madrid possède un assortiment très large de commerces urbains avec les grandes enseignes incontournables. Or, la découverte de cette droguerie à l’ancienne est donc très surprenante. Sa vitrine rappelle un temps où le visual merchandising et le category management n’existaient pas.
En effet, un tel étalage quasi exhaustif du magasin forme un brouhaha visuel, sans véritable logique avec les produits de soin et parfums en premier plan des produits ménagers.
En espérant que ces illustration retail vous apporterons de l’inspiration en termes d’assortiment, d’agencement et de théâtralisation.